Ce mois-ci notre article vous est offert par Séverine Picard, Coach en nutrition chez Be Free Tahiti. Découvrez son portrait en fin d’article.

Comment lutter contre le stress oxydatif

Qu’est-ce que le stress oxydatif ou stress oxydant ?

Le stress oxydant se définit par un excès de radicaux libres dans les tissus ; il s’agit donc d’un stress, d’une agression au niveau cellulaire. Ce phénomène n’a aucun lien avec l’état de stress psychologique (mais les 2 se combinent négativement). Il s’agit d’un déséquilibre entre d’un côté, la production, en excès, de radicaux libres, et de l’autre la capacité à neutraliser ces composés toxiques avant qu’ils n’occasionnent des dégâts sur les cellules.

Les radicaux libres sont des éléments chimiques, dont la possibilité de liaison avec les autres molécules provoque une instabilité chimique. Ils sont produits de manière physiologique lors de la production d’énergie de nos cellules. Le stress oxydant est lié à la dégénérescence (ou vieillissement) prématurée des cellules, notamment au niveau de la peau et des cheveux, ainsi qu’à une bonne centaine de maladies chroniques (cancer, diabète, cataracte, Alzheimer…).

Pour se prémunir du stress oxydant, il faudrait éviter les sources de radicaux libres comme l’exposition aux UV, le tabac, l’alcool, la pollution intérieure (les désodorisants, les bougies parfumées…), les pesticides, les additifs alimentaires issus des produits industriels ou plats préparés, les aliments trop cuits…

Alors quelles sont les solutions pour lutter durablement contre le stress oxydatif ? 

 

Pour lutter contre ces particules, la « nature » a dû inventer des pièges à radicaux libres. 

Premièrement, il faut mettre de côté certaines mauvaises habitudes. L’alcool, le tabac, les drogues, mais aussi le stress psychologique, la dénutrition, les régimes déséquilibrés (c’est-à-dire trop riche en graisses, en sucres et/ou trop industrielle), la pollution, la prise de certains médicaments… sont autant de facteurs qui peuvent favoriser un déséquilibre à l’échelle cellulaire et peuvent favoriser l’apparition d’états pathologiques.

Deuxièmement, ce processus nécessite des oligo-éléments en bonnes proportions (l’excès étant aussi néfaste qu’une carence). Par exemple, le cuivre, le sélénium, le zinc ou le manganèse. Les êtres vivants disposent ainsi, en partie grâce aux oligo-éléments, de moyens efficaces pour protéger leurs cellules, de systèmes de limitation de la production des radicaux oxygénés à un niveau raisonnable dans certains tissus, mais aussi de mécanismes de réparation et d’adaptation rapide.

Troisièmement, il est indispensable de faire régulièrement le plein d’antioxydants via l’alimentation. Les antioxydants sont des molécules, naturellement présentes dans les aliments. En effet les antioxydants apportés par l’alimentation sont :

  • Les caroténoïdes (carottes, pissenlit, épinard, cresson, blettes, brocolis, melon, mangue).
  • La vitamines E agissant comme un inhibiteur d’oxydation (huiles végétales et oléagineux consommés avec modération).
  • La vitamine C (poivrons, kiwis, agrumes, brocolis).
  • Les superfruits (grenade, baies d’argousier, baies d’aronia, baies d’açaï, acerola, myrtilles). De manière générale, plus le fruit est foncé, plus il est riche en antioxydants.

La plupart de ces substances végétales appartiennent à la famille des polyphénols, en particulier les flavonoïdes, qui possèdent une action protectrice pour les cellules. Les polyphénols sont des pigments végétaux dont les propriétés sont antioxydantes. Ils auraient la capacité de neutraliser la plupart des espèces oxygénées actives ou radicaux libres. Les plus importants sont les flavonoïdes qui sont subdivisés en 3 catégories :

  • Oxoflavonoïdes : pigments de couleur jaune (laitue, chou, épinard, haricots, brocolis, dans la peau et la pulpe des fruits jaunes, dans les oignons, soja, cacao, etc.).
  • Anthocyanes : pigments rouges, violets ou bleus (cassis, myrtille, fraise, mûre, raisin noir, chou rouge, betterave, radis, vin rouge, etc.).
  • Tanins : sont apportés par de nombreux fruits (44%), par le vin, le thé vert par exemple.

Enfin, ce qu’il faut retenir c’est qu’il faut appliquer un modèle nutritionnel global et non pas intégrer ponctuellement un aliment ou nutriment en particulier. Vous devez prioriser une bonne hygiène de vie, un apport juste en oligo-éléments, et une alimentation riche en antioxydants issus de fruits et de légumes variés, de préférence Bio. Enfin, la façon de cuisiner ces aliments est tout aussi importante. Privilégiez la cuisson douce afin d’en préserver tous les bons nutriments (cuisson vapeur essentiellement) ainsi que la consommation de fruits et de légumes crus lorsque ceux-ci sont tolérés par votre organisme.

Séverine Picard - Autoportrait

42 ans, Coach en Nutrition à domicile

Gérante de Be Free Tahiti 

Passionnée par la santé, le sport, le bien-être et l’alimentation saine depuis toujours, je suis me dirigée naturellement vers le Coaching en Nutrition. Mon parcours professionnel et personnel a été jalonné de lectures, d’apprentissages et d’expériences qui m’ont convaincue de l’urgence de (re)mettre notre alimentation au cœur de nos préoccupations. Basée à Tahiti, je propose du conseil à toutes les personnes désireuses de préserver leur santé en privilégiant une alimentation naturelle, brute, non raffinée et savoureuse. Maman d’une enfant autiste, je suis particulièrement à l’écoute du corps et de ses maux, sensible aux bienfaits qui peuvent apporter d’autres disciplines sur les bienfaits d’une nutrition équilibrée. C’est pourquoi, en complément de mes coachings, j’ai conçu des programmes complets intégrant des méditations (apaisement de certains comportements alimentaires compulsifs et du stress psychologique) et des massages à domicile. D’ailleurs, à la demande, j’organise des ateliers et/ou conférences pour sensibiliser le public. Vous l’aurez compris, mon champ d’intervention est véritablement celui de la prévention. Le bien manger, c’est privilégier une bonne santé et le recul de maladies dégénératives. 

Note importante relative à mon activité de « Coach en Nutrition » en Polynésie française : En tant que « Coach en Nutrition », je ne peux être considérée comme un professionnel de santé, ni assimilé à l’activité de diététicien ou nutritionniste, n’élaborant aucunement – à l’intention de personnes présentant une pathologie particulière – des régimes alimentaires prescrits par un médecin. Mon rôle et compétences se limitant au conseil. Si mon accompagnement ne rentre pas dans ce cadre, je vous mettrai en relation avec un médecin diététicien-nutritionniste.

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